Bienvenue aux Saintes-Maries-de-la-Mer, petite commune atypique au bord de la mer... en pleine Camargue, entourée d'étangs où se déploient de nombreux flamants-roses...

Avant de parvenir à notre destination, nous avons parcouru environ 50 km de petites routes (c'était notre choix pour être plus tranquille et au plus près de la nature). Nous y avons vu de nombreux oiseaux et en arrivant aux Saintes-Maries-de-la-Mer de nombreux flamants-roses (qui étaient plutôt blancs sur cette partie) et tout le long du chemin de nombreux chevaux blancs et des taureaux.

En vert plus clair, il s'agit d'une rizière :

Sur notre route, que Chris avait choisi pour ça, nous devons passer par un bac (gratuit, c'est tellement rare), le bac du sauvage pour traverser le Petit Rhône (en service depuis 1972 et rénové en 2004 - ce bateau est propulsé par deux roues à aubes latérales sans possibilité de direction, il circule fixé le long d'un câble.). Le Petit-Rhône est un bras du delta du Rhône qui marque la limite administrative entre les régions Provence-Alpes-Côte d'Azur et Languedoc-Roussillon, entre les départements des Bouches-du-Rhône (13) et du Gard (30) et de manière plus symbolique entre la Camargue gardoise et la grande Camargue. 

Arrivés à Les-Saintes-Maries-de-la-Mer, il y a du vent et ça fait du bien...

L'ancien hôtel de ville, aujourd'hui musée Baroncelli :

L'église :

Floutée sur la photo ci-dessous (je porte un grand intérêt à tenir mon blog le plus respectueux possible en floutant les visages des personnes prises malgré moi sur les photos), une gitane qui "harcelait" et le mot est bien réel pratiquement tous les passants. Chris y a du droit et cela m'a agacé. Elle s'est permise de lui accrocher sur son tee-shirt une épingle à nourrice en lui disant que cela porterait bonheur à lui et à moi, puis à ouvert son sac pour lui montrer sa grande richesse (plus de 100 euros dans sa petite pochette) pour finalement lui réclamer des sous pour les enfants. Pratiquement méchante, en tout cas fort mécontente, elle a enlevé son épingle du tee-shirt et a "beuglé" quelques méchants mots. Personnellement, je ne lui aurai pas permis d'entrer dans mon mètre personnel ! J'assimile néanmoins cette intrusion comme une sorte de racolage bien déplaisant. Je peux comprendre que les gitans sont ici chez eux mais la liberté de tous commence par le respect des autres (ah je l'aime bien cette phrase, je suis inspirée)... Pour juste vous faire comprendre que ce moment a gâché ma visite.

Notre déjeuner très réussi où au milieu du repas sont venus nous faire découvrir leur musique et chanson 2 passionnés, c'était une super ambiance :

La Camargue, le pays où le taureau est roi...

La cabane de Gardian : à l'origine il s'agit d'une demeure modeste des "gens de la terre", gardians, pêcheurs, saliniers, bergers... Cette cabane traditionnelle se reconnaît à sa forme basse, son arrondi au Nord et son toit de sagne (roseau). Son entrée est parfois décorée par des cornes de taureaux. On peut apercevoir sur son toit l'extrémité de la "travette" formant une croix grâce à une pièce de bois ou une corne de taureau qui a un rôle symbolique de protection. Cette partie de l'habitation n'a pas un côté esthétique mais sert à éloigner la foudre et à relier la cabane au sol en cas de grand vent.