L'histoire de cette commune est assez récente. A la fin du XVIème siècle, un torrent du Rhône a ouvert une brèche (appelé un grau) dans le cordon littoral. Ce chenal fut appelé "grau Henry" puis "Grau-du-Roi" car Henri IV l'avait aménagé en faisant édifier deux môles de pierres pour le protéger des ensablements. Ce n'est qu'au XVIIIème siècle que le chenal fit son apparition (seul débouché maritime du Gard) jusqu'à Aigues-Mortes. La commune se développera autour de ce canal où des immigrés italiens s'y installèrent au XIXème siècle et l'activité principal est tournée vers la pêche.

La superbe Maison du Dauphin reconstruite dans les années 1960 de style Art Nouveau :

L'hôtel de ville inauguré en 2014, face à la mer... 

Les inscriptions 1879-2019 font références aux 140 ans de la ville car en juillet 1879 le hameau de pêcheurs quittait le giron d'Aigues-Mortes.

La statue de l'Espérance face à la mer rend hommage aux femmes de Camargue. En bronze, elle représente une femme, cheveux au vent, tenant par la main sa petite fille, le regard tourné vers le large. Elle a été créée par l'artiste Ali Salem et financée avec un apport financier de mécènes qui ont ainsi contribué à son acquisition.

NB : nous avons attendu... attendu... mais la mouette n'a pas voulu partir... dommage pour la photo mais au moins elle est atypique !

Le vieux phare emblématique de la ville avec son lanternon de cuivre (construit en 1827 et déclaré monument historique en 2012) qui a ouvert ses portes au public depuis quelques jours seulement (malheureusement nous n'avons pas pu le visiter car horaires uniquement 16 h 30 - 18 h l'après-midi...).

Petite pause déjeuner (pour Chris en haut de l'image une rouille de poulpe, la spécialité d'Aigues-Mortes, plat incontournable et authentique du Gard à base de poulpes et de pommes de terre, le tout mélangé à une aïoli).

Le fleuve Vidourle sépare le village en deux rives reliées par un pont tournant.